J'étais à la bibliothèque municipale de la ville. J'adorais passer mon temps là à lire des romans dans le silence. L'odeur des vieux livres m'apaisait. De nature solitaire, j'appréciais e lieu qui me faisait un peu oublier ma solitude quotidienne car il y avait toujours beaucoup de monde ici. J'aimais tout simplement être ici.
Quel jour étions-nous ? Je ne savais plus. Et je ne m'en souciais pas. J'étais plongée dans La Moïra de Henri Lovoenbruck. C'est un livre qui parle d'un loup qui joue une rôle important dans l'histoire. Et je ne sais pas pourquoi, mais je me reconnaissais un peu dans ce livre.
Ce livre me donnait des palpitations dans le coeur. Les pages défilaient entre mes doigts. L'intrigue devenait insoutenable. Etait-ce normal que je réagissais comme ça en lisant un livre ? Puis... en tournant une page de nouveau, j'ai remarqué que je l'avais griffé...
Je fermai brusquement le livre et je me levai en sursaut en faisant tomber ma chaise en arrière. Toutes les personnes qui étaient dans la bibliothèque me regardèrent. Le bruit fracassant de la chaise en bois contre le sol avait rompu le silence qui régnait dans ce lieu depuis maintenant plusieurs heures.
Je ramassai en vitesse la chaisse et rassemblait mes affaires pour partir. Mes mains commençaient à être recouvertes d'une fourrure noire. En prenant mon téléphone, j'ai lu l'heure : 21h03. Un rappel : Nuit de pleine lune. Comment j'avais pu oublier ça ?!
En sortant de la bibliothèque, je cachais mon visage tant bien que mal. J'avais honte de moi. J'évitais les regards des passants et je commençais à courir pour rentrer chez moi. Mais c'était trop tard, je sentais tous les membres de mon corps qui se crispaient. La transformation avait commencé et rien ne pouvait l'arrêter désormais.
Je tournai dans la première petite ruelle sombre que je croisai.
Les affaires allaient très bien en ce moment, la semaine avant j'avais réussi à battre mon record de créature capturé vivant. J'avais pu les apporter à mon patron complètement intacte... Qui sait ce qu'il en faisait ... ? Peu importe, il devait surement avoir une bonne raison, et l'enveloppe que je recevais après chaque mission était toujours juteuse. Je décidais d'accepter un dernière mission avant de prendre du temps pour moi. Le contrat était particulièrement intéressant. La récompense était tel, j'en frissonnais déjà. Mon boss m'avertit du danger comme à son habitude. Mon esprit était serein, je connais mon métier plus que quiconque. Cette mission allait être facile, un jeu d'enfant comme les autres.
J'amorçais donc la première phase de mon travail, l'observation et le recueil d'informations. Un contact m'avait indiqué que la cible se trouvait à la bibliothèque municipale. Je m'y rendis, incognito. Faisant mine de lire un livre sans intérêt, je m'assis à quelques mètre de ma cible. Elle était complètement absorbé par la lecture, ça allait être un jeu d'enfant. Elle semblait si douce, innocente, elle était très attirante. Soudain elle se levait brutalement, terrifiée. Et s'échappa à toute vitesse de la bibliothèque sous le regard incrédule des lecteurs. En observant attentivement, je remarquais que ses mains auparavant douces et délicates s'étaient recouvert de poils immondes. Plus de doutes, c'était bien elle dont je devais m'occuper.
Je la poursuivis discrètement dans la rue. Elle allait me guider tout naturellement jusqu'à sa maison et je frapperais à ce moment. La panique semblait s'emparer d'elle. Et si elle se transformait avant de parvenir chez elle ? Elle tourna brutalement dans une ruelle sombre. Je la suivis. Alors que je m’apprêtais à tourner dans la ruelle, j'aperçu cette créature terrifiante. Il ne me fallu qu'une fraction de seconde pour me cacher derrière un muret. Je ne faisais pas le poids face à cette bête... Il fallait que je la capture sous sa forme humaine et vivante.... J'attendais donc derrière ce muret, que la créature reprenne son chemin. Pourvu qu'elle ne m'ait pas vu, au quel cas l'un de nous deux ne sortirais jamais de cette ruelle....
Louve Ailée Léviathan des Nymphes
Messages : 3660 Date d'inscription : 14/07/2015 Age : 28
Je n'aimais pas me transformer car c'était douloureux. Certains de mes os se rétractaient, d'autres s'allongeait. Mes muscles se tendaient ou se détendaient. Mais au bout de la 158e transformation, on s'y faisait. Je m'étais habituée à la douleur de la transformation. En réalité, en dehors des nuits de pleine lune, j'essayais de me transformer en loup afin de mieux contrôler mon esprit. En effet, pendant les nuits de pleine lune, la plupart des Loup-Garous n'étaient plus maître de leurs corps. C'était la Lune qui les contrôlait. Moi, je m'étais entraînée à être sourde aux désirs de la Lune. 15 ans d'entrainement quand même, ça m'avait forgé... Même si je sais qu'un petit manque de contrôle en moi suffisait pour que la Lune reprenne son pouvoir sur moi.
La meilleure sensation était sans doute que j'avais des sens sur-développés quand je devenais une louve. J'entendais mieux. Je sentais mieux. Je voyais mieux. Et par dessus tout, mon instinct animal ne se trompait jamais et je jure que... quelqu'un était là, derrière ce muret. C'était un homme. Il sentait la peur et la curiosité. Et je ne sais pas pourquoi mais il me faisait peur aussi. D'une certaine manière, les animaux sentent le danger. Et je ne pourrais pas l'expliquer, mais cet homme derrière le muret, il sentait le danger à pleine narine.
Ma nature de Loup-Garou voulait se jeter sur cet être humain et de l'attaquer avant que ce soit lui qui attaque. Quel était le but des Loup-Garous, après tout ? Mordre les gens un par un et ainsi faire agrandir sa meute, pour devenir plus fort ensemble. Je n'avais jamais mordu personne. Même les gens qui m'attaquaient, ceux qui m'insultaient, les autres qui me lançaient des tomates sur la tête... Je sais qu'ils étaient animés par la peur.
Mais cette fois c'était différent. Ce n'était pas la peur qu'il y avait dans cet homme. C'était quelque chose de sombre, de très sombre.
Je n'ai pas pu m'empêcher de lâcher un grognement en le regardant... Puis je m'enfonçai plus loin dans la ruelle. Il fallait que je parte d'ici.
Caché derrière mon muret, j'espérais à tout pris ne pas avoir attiré son attention. Je ralentissais ma respiration, je m’immobilisais complètement ans l'espoir de passer inaperçu. Alors que je pensais y être parvenu, j'entendis un grognement terrifiant, profond, je sortis de ma misérable cachette. Je vis cet énorme et terrifiant loup me regarde fixement. Il était imposant. Mon cœur arrêtait de battre, mon heure était venu, j'en étais sur. Alors qu'il grogna une seconde fois en s’apprêtant à m'attaquer, je fermais les yeux, acceptant mon destin, pensant que la mort allait me frapper. Quand je les rouvris, je fus surpris de découvrir que la bête avait disparu. Pourquoi ne pas me tuer, peut être pensait elle que j'étais juste un passant égarer et que je ne méritais pas la mort. Et si son instinct de loup lui avait révéler ma vraie nature ? Peut être allait elle se venger, se défendre plus tard... Impossible, la ruelle était si sombre qu'elle n'avait pas pu discerné mon visage. Il fallait que j'agisse vite et que je finisse mon contrat, je ne perdis pas de temps, je me mis à la poursuivre à toute vitesse. Elle ne pouvait pas être bien loin, c'est sur !
Louve Ailée Léviathan des Nymphes
Messages : 3660 Date d'inscription : 14/07/2015 Age : 28
J'habitais dans une ville qui n'était pas trop loin d'une forêt. Comme ça, si ce genre d'incident arrivait, je pouvais aller m'y réfugier. Et c'est exactement ce que je comptais faire car il m'était impossible de rejoindre mon appartement sous cette apparence de loup.
Mais la bibliothèque municipale d'où je venais était tellement loin de l'entrée de la forêt et je croisais tellement de monde ! La plupart d'entre eux pensait seulement que j'étais un gros chien errant. Quelques uns s'effrayaient en pointant du doigt. En fait à 21h du soir, il n'y avait pas tellement de monde que ça, mais c'est juste que j'y prêtais trop attention.
Sans pouvoir le voir, je sentais encore le danger me suivre. C'était l'homme de la petite ruelle. J'en étais certaine. Je commençai à accélérer le pas. C'était à la fois une odeur séduisante et menaçante. Mais que voulait-il ? Sa curiosité l'animait au point de suivre un gros loup comme moi ? N'avait-il pas peur de mes crocs ?
Je courrai de plus en plus vite. L'idée de le mordre me répugnait. Je n'avais jamais mordu personne et j'espère ne pas avoir à le faire avec lui. D'ailleurs, si on mordait un loup, est-ce qu'il devenait un membre de notre meute ? Ou bien un ennemi qui voudrait se venger de sa morsure ? J'en avais aucune idée et je n'avais nullement envie de le savoir.
Je croisai alors un parc vide et je décidai de me cacher sous le toboggan pour enfant, en espérant qu'il continue sa course sans moi. J'étais à mi-chemin pour retrouver la forêt. L'odeur menaçante se rapprochait. Il faisait sombre, mais j'aperçus sa silhouette au loin. Je me suis couchée sur le sol afin de mieux me camoufler.
Je pourchassais le loup à travers la ville. Je le voyais au loin, avancer tel un chien errant. Plus j'avançais, plus je me demandais comment j'allais parvenir à la capturer. Il me la fallait vivante, mais sous cette forme de loup, il serait surement impossible d'y arriver. Fallait il que j'abandonne la poursuite ? Certainement pas, ma curiosité l'emportait, je devais savoir ce qu'elle faisait, ou elle allait ! Je devais tenter de finir mon contrat au plus vite. Si elle avait senti le danger, je pourrais peut être ne plus la retrouver le lendemain. Je la voyais au loin accélérer le pas. Je fis de même. Elle entra alors dans un parc, sans doute pour se cacher, et être dans habitat un peu plus naturelle que la ville. J'entrais dans le parc sombre, le vent froid agitait les feuilles des arbres. Les troncs craquaient légèrement. L'éclairage était si faible par rapport à la rue de tel sorte que l'atmosphère était terriblement inquiétante. Je continuais tout de même à avancer dans le parc...
Louve Ailée Léviathan des Nymphes
Messages : 3660 Date d'inscription : 14/07/2015 Age : 28
Je faisais de mon mieux pour calmer ma respiration saccadée. J'espérais qu'il ne m'avait pas vu tourner dans le parc. Après tout, il faisait sombre et ma fourrure noire devait me permettre de me camoufler dans la pénombre. Au même moment, je le vis s'approcher de l'entrée du parc. Il entra dans le parc...
Mais qui était-il ? Que me voulait-il ? Pourquoi avait-il l'air si menaçant ? Il y avait toujours cet odeur de danger qui l'accompagnait...
Il tourna la tête dans ma direction. Dans l'obscurité, moi-même j'avais du mal à savoir si il avait les yeux tournés vers moi. M'avait-il vu ? Impossible de le savoir, il faisait trop sombre. Le ciel était recouvert de nuages. C'était une nuit obscure, où les étoiles n'étaient plus visibles... Je ne voyais pas la lune non plus. Tant mieux. Il fallait que je l'ignore, pour ne pas être contrôlé par le pouvoir de la Lune...
A présent, il était à dix mètres de moi, et je n'avais toujours pas la certitude s'il m'avait vu. Je sentais que c'était un homme terrifiant. Son odeur me pourrissait les narines, et mes poils se hérissaient quand je le regardais. De nouveau, je n'ai pas pu me retenir de lâcher un grognement. Et je m'étais sûrement trahie... M'avait-il entendu ? Sûrement... Dans le doute, je décidai de sortir discrètement de ma cachette de l'autre côté, et je courus aussi vite que j'ai pu, en direction de la forêt...
J'avançais calmement dans le parc, mon pas était léger et souple. J'avançais tel une ombre dans le parc. Je savais que j'étais observé par la créature, mais il fallait tout de même que je sois discret pour ne pas éveiller les soupçons des passants. En cette heure si tardive, il n'y avait presque personne dans le parc, si ce n'est quelques rêveurs égarés ou encore quelques clochards. Même eux constituaient des témoins potentiels dont il fallait que je me méfie. Alors que je passais à quelques mètres d'une aire de jeux pour enfants, j'entendis ce grognement sombre et terrifiant. Le même que celui dans la ruelle. C'était elle, j'en étais sûr et certain. Ni une ni deux, j'attrapais mon revolver, je chargeais une balle non létale, prêt à faire feu. La bête qui avait sans doute entendu le clic si caractéristique d'une arme entrain d'être armé chercha à s'enfuir discrètement. Elle failli me berner, cependant, dans la panique surement, elle se mise à courir trop tôt. Grave erreur. Dès sa première foulé, le bruit d'une feuille qui craque atteint mes oreilles. Le coup parti alors à toute vitesse dans la direction du loup venant briser le silence de la nuit...
Louve Ailée Léviathan des Nymphes
Messages : 3660 Date d'inscription : 14/07/2015 Age : 28
J'entendis le bruit d'une arme qu'on chargeait. Dans ma fuite, je tournai la tête au dessus de mon épaule. C'était lui. Il pointait une arme vers moi, c'était sûr maintenant qu'il m'avait vu.
J'ai accéléré ma course, je sentais mon coeur battre de plus en plus vite, j'étais à bout de souffle, mais je donnais toute mes forces dans ce sprint en direction de la forêt. C'était le seul endroit où je pouvais m'enfuir.
Mais qui était-il ? Que me voulait-il ? Me tuer ?! Il n'avait pas l'air d'être comme les autres humains qui cherchaient à m'éliminer car ils avaient peur de moi. Non. Il n'avait pas l'air d'avoir peur de moi. J'ai l'impression qu'il savait exactement que j'étais une Louve-Garou et qu'il comptait bien en finir avec moi. Mais que lui avais-je fait ? Détestait-il les Loups-Garous au point de vouloir en chercher pour en tuer ?
Soudain, un bruit sourd retentit et j'eus à peine le temps de faire un saut de côté pour essayer d'éviter la balle... qui me blessa tout de même la pâte arrière. Je tombai sur le côté sous le choc et levai les yeux vers la blessure. Aucune trace de sang. C'était une balle non létale en caoutchouc mais qui me faisait vraiment mal. Son but n'était donc pas de me tuer ?
Je l'entendais s'approcher... J'étais à présent à l'entrée de la forêt. Je pris mes dernières forces et me relevai avec difficulté. Je n'avais jamais ressenti autant l'envie de m'enfuir que dans cet instant présent. Le danger qui émanait de cette personne était immense.
Je boitai, mais à l'aide de mes trois pattes, je courus dans la forêt sombre, sans oser me retourner... Ma fourure sombre se camouflait parfaitement dans l'obscurité qui régnait et j'espérais de ton mon coeur que l'homme dangereux ne m'y retrouvais pas.
Le coup était parti, à toute vitesse. Je vis, la bête tenté une esquive. Je n'y croyais pas, une tel agilité. La balle qui aurait dû frapper sa tête et la mettre hors d'état de nuire venait se loger dans sa jambe. Le loup n'était donc pas complètement hors d'état de nuire.. même la douleur du choc l'avait fait s'allonger. La choc avait été si fort, j'étais persuadé que sa patte s'était brisé. Je pris donc mon temps. Pour savourer, cette instant où, après une longue traque la bête est à ma merci. Je m'approchais, l'odeur de la bête terrifié m'enivrait. Ce travail, je ne le faisais ni pour l'argent, nous par nécessité. C'était pour cette sensation précise, de toute puissance, de domination. Je n'avais qu'une hâte. Voir les yeux implorant de la bête. Voir cette monstruosité cherché la pitié dans mes yeux vides et impitoyables. Je savourais chaque pas qui me rapprochait d'elle. Alors que j'étais juste à quelque metres, presque à porté de main, l'odeur de peur disparu. Brutalement, la bête se leva, bondi dans la forêt. La surprise fut totale. Je la perdu de vu en quelque secondes. Son pelage obscure et la noirceur de la nuit la camouflait à merveille. Si elle était capable de fuir comme cela. Elle serait sûrement capable de me prendre par surprise et m'egorger. La déception était grande. Il fallait que je repousse encore une fois cette capture... À mon grand regret...
Je fis volte face, je reprendrais la traque demain. Le défis et la difficulté ne rendrait mon plaisir que plus grand...
Louve Ailée Léviathan des Nymphes
Messages : 3660 Date d'inscription : 14/07/2015 Age : 28
Je connaissais cette forêt par coeur. Elle n'avait plus de secret pour moi. Je connaissais tous ses recoins les plus sombres. La forêt était calme, je n'entendais que mon souffle haletant, mes pattes qui courraient sur les brindilles et les feuilles mortes. Je n'ai pas cessé de courir depuis qu'il avait tiré sur moi.
J'étais encore sous le choc. Bien sûr qu'il m'était déjà arrivé de me faire poursuivre. Les Loup-Garous étaient habitués à ce que les hommes les détestent. Mais cette fois je sentais que c'était différent. Cet homme qui me pourchassait avait quelque chose en particulier. Il était vraiment menaçant et surtout, il avait l'air bien déterminé à m'avoir. Non pas me tuer, mais me capturer... C'était vraiment effrayant...
Soudain, ma vue commençait à se troubler, ma tête commençait à tourner, je sentais que mes pattes commençaient à me lâcher. La fatigue commençait à m'envahir. Combien de temps étais-je en train de courir dans la forêt ? La peur me donnait des sueurs froides... Je tournai la tête en arrière : aucune trace de l'homme. Je me suis allongée entre deux buissons, j'ai relâché tous mes muscles. Je repensai à tout ce qu'il venait de m'arriver. On m'avait tirer dessus... Vraiment.. En pleine ville... L'angoisse prit possession de mon esprit. J'ai commencé à lécher ma plaie à la patte arrière, où j'avais reçu la balle en caoutchouc. Si c'était une vraie balle, j'aurais pu mourir...
Il fallait que la prochaine fois, je fasse vraiment attention à mes transformations. Plus jamais je ne voulais me balader dans les rues de la ville sous ma forme de louve. Le mois prochain, si ça arrivait encore, je n'étais pas sûre d'avoir autant de chance... Parce que j'avais l'impression que cet homme qui me pourchassait avait l'air déterminé à m'attraper, et maintenant, il savait exactement à quoi ressemblait ma forme animale... J'espérais de tout coeur qu'il n'avait pas pu apercevoir ma forme humaine en plus de ça, dans la ruelle sombre juste avant que je me transforme. Je n'avais pas bien pu apercevoir les traits de son visage, mais je me rappelais très bien de sa silhouette, et surtout, de l'air menaçant qui dégageait de lui. Sa détermination se voyait à travers son regard... Ce regard, je ne l'oublierai pas...
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