Daisy, une vie pleine de fantaisie

Je ne commencerai pas mon récit en racontant ma vie depuis ses prémices, tout du moins pas dans un point de vue global, mais plutôt dans le domaine musical.

La musique est une de mes passions, au point même d'en faire mon activité principale. Mais aussi surprenant que cela puisse paraitre, je ne m'y intéressais pas du tout avant le début de l'âge adulte. Dans mes cours de musique au collège, j'enchainais les 2 ou 3/20, mon enseignante se demandait même si je ne le faisais pas exprès. Pourtant non, ce n'était pas du tout ma tasse de thé. Mes goûts musicaux se résumaient aux OST de jeux vidéo, et rien d'autre.

Un jour de 2005 où je m'ennuyais, je fouillai dans l'étagère de CDs de mon père. Après avoir écouté quelques chansons de hard rock et de blues sans y prendre guère de plaisir, un album attira soudain mon attention : Warriors of the Rainbow Bridge, de Molly Hatchet. Le dernier titre du-dit album - Rainbow Bridge - déclencha chez moi le début de la passion de la musique, et par la même occasion me permit de confirmer que j'aime le rock et tous ses dérivés.

Moins de deux ans plus tard, mon père apprit que j'ai partiellement les mêmes goûts que lui en matière de musique. Il a été plutôt ému, car c'est le seul point commun que nous avons. J'ai rapidement commencé à me construire une discothèque, composée pêle-mêle d'albums de power metal, punk rock, new wave, visual kei et j'en passe.

En 2008 pendant ma dernière année de lycée, un élève (Ulrich) remarqua mon t-shirt Motörhead. Après quelques discussions, une amitié s'est créée entre moi et Ulrich, bien que nous n'étions pas dans la même classe. Je me suis sentie moins seule dans mon lycée parmi tous ces fans de rap et r'n'b.
Parallèlement, ma culture musicale commençait à devenir conséquente, chose impensable à l'époque du collège. Je m'intéressais beaucoup à la batterie, je rêvais de m'y mettre, mais ce n'est hélas pas compatible avec la vie en appartement. En attendant, je composais des musiques dans ma tête, sans pouvoir concrétiser tout ça.

Vers 2012 j'ai pu réaliser mon rêve de compositrice, en acquérant le logiciel FL Studio. Bien que complexe et en anglais, j'arrive à prendre en main ce séquenceur. En juin 2012, j'ai monté mon projet musical basé sur un concept original (chiptune + visual kei). Je détaillerai ultérieurement ce concept en montrant mes compos, mais je peux déjà dire que j'ai sorti quelques autoproductions.
J'ajouterai aussi que je fais partie des rares personnes à beaucoup aimer le solfège, qui n'est pas indispensable pour composer mais a quand même un certain intérêt. Je suis en ce moment une formation par internet pour progresser dans la composition musicale.