C'est la forêt. A perte de vue. Qui t'encercle, te protège, t'émerveille. Tu voles, Lucine. Tu es libre. Libre comme l'air, oui. Tes ailes battent vivement, et tu sèmes à ta suite une pluie de poussière dorée. Tes cheveux flottent au gré du vent qui fouette ton visage. Tu vas vite, Lucine. Tu en profites. Tu profites de ta solitude, tu profites du camouflage que t'offre la nature. Il fait beau, aujourd'hui. Et tu souris. Tu es heureuse. Comme toujours, en fait. Sûrement insouciante, aussi. Qui sait si quelqu'un n'est pas en train de t'observer, à cette instant ? Mais au fond, tu t'en fiche, Lucine. Il suffirait que tu décolles, et tu aurais alors mystérieusement disparue. Envolée, c'est le cas de le dire.
Tu atterries doucement, au milieu de la verdure de la forêt. Tu entends l'eau de la rivière s'écouler calmement, et tu souris, encore. Les piaillements des oisillons te font relever la tête. Bientôt, ils sauront voler, comme toi tu sais le faire. Mais à cet instant, ils ne font que tomber. Alors tu décolles à nouveau, et tu les rattrapes, un à un, avant de les déposer dans leur nid douillé. Tu as toujours vécu en contact avec la nature, et cela ne changera jamais. Tu en es passionnée. Elle t'émerveille, par sa profonde beauté.
Il fait bon, aujourd’hui, alors tu décides de faire un peu trempette. Tu retires tes chaussures, t'enivrant de la douceur de l'herbe sous tes pieds, que tu finis par glisser dans l'eau fraîche de la rivière. Ce coin est vraiment très joli. Tu notes dans un coin de ta tête d'y revenir plus souvent.
C'est alors que dans ton chant de vision apparaît quelque chose de tout à fait extraordinaire : un phoque. Oui, un phoque. Dans une rivière. Et pas dans la mer, non non. Dans une rivière. Pince-toi, tu es sûrement en train de rêver éveillée !
Arya Léviathan des Nymphes
Messages : 4012 Date d'inscription : 14/07/2015 Age : 28
Comme chaque jour, j'allais dans l'océan sous forme de phoque pour faire profiter l'océan du pouvoir du coeur de l'Océan. Ce n'était pas facile de faire également profiter les poissons d'eau douce, mais j'étais décidée à faire profiter le Coeur de l'Océan à toutes les créatures maritimes. Alors je m'aventurais dans un delta, et choisissait un fleuve au hasard pour remonter jusqu'à une rivière. Ce n'était pas facile de remonter le courant et ça me demandait beaucoup d'effort pour moi, qui n'avait pas l'habitude d'affronter les courants des rivières qui pouvaient parfois être très forts. Néanmoins avec le temps, on s'y faisait. Je voyais ça comme un entrainement. Au fil des jours, j'avançais plus vite, et au fil des jours je devenais plus rapides autant dans la rivière que dans l'océan.
Le Coeur de l'Océan scintillait timidement sous ma peau de phoque et je voyais les algues se redresser, les poissons d'eau douces nager plus vigoureusement, comme s'ils se nourrissaient de l'énergie de cette pierre. Je prenais un réel plaisir à voir ce petit monde reprendre vie sous l'eau.
Quelque chose vola au dessus de la rivière. Quelque chose de lumineux et de très rapide. Timidement, je relevai le haut de ma tête afin que seuls mes yeux soient à la surface de l'eau. Et je vis pour la première fois une fée. Les livres ne mentaient pas, les fées étaient vraiment d'une beauté incomparable. Ses ailes étaient magnifiques. Fines et pastels, elles dégagaient de le poussière scintillante. Quelle spectacle ! Cette fée rattrapai quelques oiseaux tombés du nid et je la trouvais incroyable. J'aurais rêver pouvoir voler aussi. J'étais fascinée par le travail de cette fée qui rendait la nature plus jolie et la nature lui rendait bien. On aurait dit qu'elle était elle même la nature.
Elle retira ses chaussures et mis les pieds dans l'eau. Même quand elle enlevait ses chaussures, elle était tellement délicate... Et puis ses yeux se posèrent sur moi, et par réflexe, je replongeai dans l'eau. Je n'osais plus bouger. Qu'allait-elle faire ? M'avait-elle vraiment vu ?
Le phoque replonge aussitôt à ta vue. Tu clignes plusieurs fois des yeux, venant même te les frotter longuement, afin d'être sûre de ne pas rêver. Mais il n'y a aucun doute possible. Curieuse, tu t'approches avec lenteur, en essayant de ne pas lui faire peur. Tu es d'ailleurs étonnée. De plus près, tu remarques quelque chose briller doucement sous la peau de l'animal. Tu fronces les sourcils, t'interrogeant à voix haute.
« Qu'est-ce que c'est...? C'est vraiment étrange... »
Dans ton dos, tes ailes miroitent sous les rayons du soleil, alors que tu te penches un peu plus vers le phoque. Tu trouves fascinant de trouver un animal de la sorte dans une petite rivière. C'est pourquoi tu n'hésites pas à l'observer, cherchant cependant à le rassurer.
« Surtout, ne t'inquiète pas... Jamais je ne te ferai de mal... »
Un sourire léger étire tes lèvres, alors que ton regard ne quitte plus ce petit phoque.
Hors RP:
Anw merci, c'est trop gentil J'aime beaucoup ta façon d'écrire aussi
Arya Léviathan des Nymphes
Messages : 4012 Date d'inscription : 14/07/2015 Age : 28
Elle s'approcha de moi. Je n'osai pas relever la tête à l'extérieur alors je restais sous l'eau. Mais j'entendis ce qu'elle me dit :
« Qu'est-ce que c'est...? C'est vraiment étrange... »
Et elle avait raison. Un phoque un plein milieu d'une rivière, c'était étrange. Je ne pouvais que lui donner raison. J'aurais pu me retourner, nager à pleine vitesse et fuir, j'en avais la capacité. Mais ce regard innocent, ces ailes scintillantes m'intriguaient. J'étais complètement fascinée par sa beauté.
« Surtout, ne t'inquiète pas... Jamais je ne te ferai de mal... »
Même sa voix était douce.. Je me laissais ensorcelée par sa beauté, tant dans ses gestes que dans sa voix. Elle domptait la nature, elle me domptait moi. Je sortis la tête de l'eau. Elle dégageait une certaine confiance, une certaine pureté qui me réjouissait et je fis un tour sur moi-même dans l'eau, signifiant que j'étais contente.
Je me demandais si elle connaissait l’existence des Narvals ou si elle pensait simplement que j'étais un phoque...
Tu es vraiment fascinée par cette drôle d'apparition, Lucine. Tu as tout d'abord eu peur qu'il ne prenne la fuite, mais, au final, il n'en fait rien. Alors, doucement, sans faire de gestes brusques, tu t'approches peu à peu, tes pieds remuant l'eau de la rivière. L'étrange miroitement que tu entrevois sous sa peau, lui aussi, te fascine. Tu te demandes bien ce que cela peut être. Ton âme rêveuse imagine un grand nombre de scénario, d'ailleurs. Tu en viens même à te souvenir qu'il n'existe pas que les fées, comme créature magique. Tu entends souvent parler des selkies, par exemple. Et si... Et si ce n'était pas qu'un phoque ?
« Qu'est-ce... Qu'est-ce qui brille sous ta peau ? »
Tu... Tu parles à un phoque, Lucine. Tu t'en rends compte, ou pas ? Mon Dieu, tu m'inquiètes...
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