Sondage - concours d'écriture N°3

Ma vie sans toi

Ma vie sans toi c'est me réveiller chaque matin perdu de ne pas t'avoir a mes coté .
De vivre avec  le vide que tu as laissé  dans ma vie  et dans mon coeur , ce vide étouffant et suffoquant  avec lequel j'essaie de survivre depuis que tu m'as été arraché par la vie .
Ma vie sans toi , c'est  le regret de ne plus pouvoir  sentir ton odeur , la chaleur de ta peau , et ton souffle contre moi  ,et de ne plus jamais pouvoir te voir sourire  .
Savoir que plus jamais je pourrais  être dans tes bras et entendre ton coeur battre , et vivre  avec  le sentiment  d'avoir été impuissante face a cette maladie et de rien n'avoir pu faire pour te sauver .

Avoir le regret de me dire que si j'avais su te préserver et contrer cette fatalité  peut être que tout serais différent et que tu serais encore avec nous  et qu'ont  vivraient notre vie comme on la voulais avec nos espoirs et nos rêves .
Que tu pourrais être la à nos coté et voir  grandir notre fille , le fruit de notre amour , notre petite princesse qui te ressemble tellement ..
Je regrette tellement  que tu n'ai pas entendu son premier Papa ,ce  Papa qu'elle dit avec le sourire quand je lui montre des photos et des vidéos de toi , ce simple petit mot ,  j'aurai tellement aimé qu'elle te dise .

Mais  mon plus grand  regret c'est de souhaiter chaque jours que tout ceci ne soit qu'un cauchemar et que tu va me revenir  tout en sachant que mon vœux le plus chère ne pourra jamais m'être exaucé .

S’il y avait un bouton qui me permettait de retourner dans le passé, j’appuierais sans une once d’hésitation. Si je pouvais réécrire l’histoire, je corrigerais tous mes mauvais silences. Je pourrais dresser une liste infinie de « si » pour te ramener à moi.
J’imagine toujours un monde où tu serais plein de vie à mes côtés. On marcherait dans les rues sous le soleil, on parlerait de tout et de rien, on ferait des choses qu’on a toujours faites et surtout, je t’aurais dit ces trois petits mots. Ce sont des petits mots plus difficiles à sortir que des « si » mais ils auraient pu tout changer pour toi et moi.

« Je t’aime » aurait pu te sauver si j’avais eu le courage.

Et voilà, encore un « si »… Je pourrais en façonner des univers, avec ce petit mot mais il ne sert à rien. Il ne peut ni inverser le cours du temps, ni me rendre heureuse.
Ce sont, au contraire, tous ces « si » et ces « si seulement », tous ces moments où les mots sont passés sous silence, toutes ces occasions qui nourrissent sans cesse mon regret. Si j’avais su…

Quand je t’ai laissé partir, j’ai senti une tempête dans mon coeur, j’ai senti un ouragan aspirer mon âme, j’ai été engloutie par un tsunami...
Je regrette ton sourire. Ta tendresse et ta douceur. Je regrette ces moments où l’on se perdait l'un dans les yeux de l'autre. Ils me manquent, tes yeux, tu sais. Ton regard bienveillant et plein de tendresse a toujours rempli mon coeur d’un bonheur infini. Jamais personne ne m’a donné autant d’attention. Je regrette l’insouciance que j’avais quand j’étais avec toi. Je regrette tes caresses, je regrette tes câlins, je regrette tes baisers…   Personne ne m’a jamais autant aimée. Je n’étais pas désirée. J’étais la fille invisible, mais tu as su voir en moi un être unique. Je regrette de t’avoir laissé partir ainsi. Je regrette ces jours où je t’ai fait pleurer.  Je regrette ces jours là où je n’ai pas eu le droit te consoler. Ca m’a brisé le coeur. J’ai eu l’âme détruite en voyant la détresse dans ton regard. Je ne mérite pas ton pardon. Je ne suis qu’une personne lâche qui ne mérite même pas que tu poses le regard sur la chose insignifiante que je suis.
En réalité quand je t’ai laissé partir, je me suis perdue dans les ténèbres.

Elle était la petite étoile qui brillait dans mon obscurité. Toujours là pour me soutenir même dans mes jours les plus sombres, toujours là pour répandre l’amour. Souriante et joyeuse, elle croquait la vie à pleine dent. Dieu qu’elle était charmante cette fille… Je n’arrivais plus à me passer d’elle. Et pourtant je ne pouvais m’empêcher de croire que je ne la méritais pas. Alors même si je l’aimais du plus profond de mon être, je ne lui ai jamais avoué.
Un jour, elle m’a dit qu’elle allait partir, et comme un idiot, je l’ai laissé partir, pensant qu’elle reviendrait, ou qu’elle m’écrirait. Mais quel abruti j’étais !
Les jours passaient, et je n’avais toujours pas eu de nouvelles d’elle. Pourquoi m’avait-elle laissé ainsi après tout ce que nous avions vécu ? Je n’avais aucun moyen de la contacter.. J’ai commencé à lui en vouloir. Terriblement même. Comment osait-elle laisser mon cœur en miette ? Comment osait-elle me laisser tout seul dans cette obscurité ? Je la détestais.
Je pris alors la décision de jeter tout ce qui lui appartenait dans ma chambre. Tout ce qui me faisait rappeler cette fille qui hantait mes pensées. J’enlevais alors la photo du cadre photo qu’elle m’avait offert avant de partir. Je fis une découverte qui me pétrifia sur place. Au dos de la photo, se trouvait sa douce et fragile écriture. « J’ai une maladie incurable. Je suis désolée de ne pas avoir osé te le dire. Je t’aime… »
Je regrette de ne jamais lui avoir dit que je l’aimais avant qu’elle s’en aille…

Je sais que je n'aurai pas dû faire ça, commettre toutes ces erreurs, qui sont des transgressions à mes valeurs.

J'ai deux voix en moi qui se battent pour me faire penser d'une façon ou d'une autre lorsque je suis en colère. Je finis toujours à choisir la mauvaise, celle qui blessera cruellement les autres et moi-même, qui m'accablera de regrets et de remords avec le recul.

Aucune âme n'est assez pure et inconsciente pour pardonner de tels actes, et je m'en veux, ça me serre le cœur et me donne la nausée jusqu'à vouloir mourir.

Je ne suis pas fier de mes actions. J'y pense, je pleure souvent dans l'obscurité nocturne lorsque je suis seul, et je prie en silence pour qu'elle me pardonne. On m'a dit que le mal était fait, qu'il n'y avait pas de retour en arrière, de seconde chance. Je donnerai mon âme pour aller dans le passé et corriger mes fautes, arranger mes paroles maladroites et empêcher mes actions injustes.

Mais tout est déjà souillé, irrattrapable, et je sais que je transporterai mon regret, ma peine jusqu'a la fin de mes jours, comme une juste vengeance de toutes les victimes souffrantes à cause de moi.