Aloha ~ On se retrouve pour le premier concours depuis un moment! En espérant qu'il vous plaira
Nombre de caractères minimum et maximum ( http://www.compteurdelettres.com/ ) : entre 2000 et 3000 caractères Contraintes : la fin de votre texte doit nous donner envie de lire la suite! Que ce soit un cliffhanger, un évènement inexpliqué ou une question sans réponse, le lecteur doit regretter de ne pas avoir la suite sous la main. Sentiments : libres. Autres : vous êtes totalement libre pour ce concours, alors amusez-vous! Que vous soyez plus thriller, science-fiction, fantasy ou encore drame, laissez libre cours à votre imagination Délais : jusqu'au 07/07 à 23h59 Il faut envoyer votre oeuvre par Message privé à OceanConcours. Le titre de votre message devra obligatoirement être agencé ainsi : Type du concours + le numéro du concours + votre pseudo.
Le thème est vachement large mais plutôt intéressant je dois dire :D mais je suis pas le genre de personne à avoir des idées géniales xD J'espère qu'on aura de bons textes
Dame Kaede Baleine de Nemo
Messages : 1974 Date d'inscription : 02/08/2017 Age : 34
Le concours est terminé, nous nous excusons du retard! Malheureusement, il n'y a eu qu'une participation, est-ce le thème qui était trop compliqué ou ne vous a-t-il pas plu? En tout cas, je vous laisse découvrir le joli texte de @Believer et on se donne rendez-vous pour les prochains concours!
Texte de Believer:
Deux ans. Deux longues années que j'attends que justice soit rendue. Deux ans que mon unique fils -un charmant petit garçon- m'a été sauvagement enlevé. Arraché de ma vie comme on déchire un vieux bout de papier. Et enfin deux ans que mon mari -cette ordure- a fait de ma vie un enfer à chaque seconde qui passe.
Cependant, je suis là. En pleurs devant le miroir de la salle de bain qui me renvoi l'image d'une femme fatiguée de se battre, usée par la tristesse et rongée par de violents remords. Mon maquillage, bien que très léger, coule sur mes joues humides et pâles. Je n'ai plus goût à rien, ni aux choses que je trouvais jadis amusantes. La vie est bien fade sans enfant à aimer, à cajoler, à s'occuper, sans travaux à effectuer et enfin sans personne à ses côtés. J'ai été reniée, humiliée par ma famille qui n'a fait aucun effort pour comprendre ma faiblesse, mon attitude. Ils n'ont pas voulu m'accompagner au tribunal, ma mère s'en est bien gardée. C'est dans quelques heures. Dans un laps de temps qui paraît infini et si lent. Je vais revoir mon mari, l'assassin de mon fils. L'assassin de ma vie entière. De tout ce qu'on a vécu. Il va me fixer, me faire pleurer comme il s'y prenait pour me frapper avec toute l'énergie du monde et faire couler mes larmes si fort, qu'avec le temps, je ne sentais ni les coups ni les insultes, j'acceptais sans broncher. Même si ça me détruisait.
J'ai essayé de me reconstruire après plusieurs séjours en hôpital psychiatrique , mais ni les médicaments ni les tentatives de suicide ont arrangé tout ça. Alors, sans personne à qui accorder confiance, j'ai remonté la pente, lentement mais sûrement. Je vivais de mes mains, de mon talent. Encore une fois lentement, mais honnêtement.
J'essuie mes dernières larmes et avale un sachet de poudre de paracétamol. Pour le mal de crâne persistant depuis des jours. Je me décide à sortir de la salle d'eau, témoin de beaucoup de scènes résumant mon quotidien. Après quelques mèches arrangées, je monte dans ma voiture -dans celle où tout à commencé. Conduire me fait oublier. L'automatisme de changer vitesse, d'accélérer ou de ralentir selon les panneaux d'indications me fait souffler. Malheureusement, après seulement une heure de route, le palais de justice se profile dans la ville. Je me gare et pénètre vite dans l'enceinte archaïque. Les colonnes taillées en pierre brute se fondent parfaitement dans les jardins simplement aménagés. Une once de clarté dans en endroit où règne l'obscurité. Tripotant mon sac à main, je me rend dans la salle d'audience où quelques juristes nommés pour la séance sont déjà assis. Je sens que le procès va être long et mon attente, mon envie de justice soient assouvies. * * *
-L'audience est ouverte. tonne l'avocat général, maître de cette séance.
Les murmures cessent et mon souffle s'arrête.
-Faîtes entrer l'accusé, monsieur Farinel.
Une porte s'ouvre derrière une cage vitrée. Le regard imposant et cruel me saille. Je le reconnais malgré une barbe plus prononcée. Les larmes s'emballent déjà.
Que va-t-il advenir de moi ? De lui ? De mon regretté fils ? De sa mémoire ?
Myria Léviathan des Nymphes
Messages : 4603 Date d'inscription : 04/06/2016 Age : 23
Le texte est très bien écrit, j'en avais presque la boule au ventre et on a envie de savoir la suite ! Bravo @Believer ! Je préfère quand il y a un cadre pour ma part ou un sujet imposé, ça m'aide à trouver des idées, quand c'est trop large j'ai envie de tout et de rien, j'arrive pas à me décider
Dame Kaede Baleine de Nemo
Messages : 1974 Date d'inscription : 02/08/2017 Age : 34