Le lieu de RDV était dans une salle de fête, proche de la forêt, loin de la ville, où il y avait un buffet de sushis et de pâtisseries. Quelques petits fours étaient également à disposition sur le côté. Et surtout, beaucoup de champagne ! Les tables étaient dressées avec des nappes écrues en soie, et quelques décorations en pierres, et des pétales de fleurs ornaient les tables. Au plafond, il y avait des décorations d'Halloween, une petite sorcière sur son balais volant, des fausses toiles d'araignées et des fantômes. Au sol il y avait des citrouilles un peu partout, ce qui était d'ailleurs un peu encombrant pour marcher.
Bizarrement, il n'y avait aucun serveur, aucun personnel, le lieu était vide et n'attendait qu'une seule chose : que la salle se remplisse... Déguisé ou non !
I N D I C A T I O N S : Vous vous rendez sur le point de RDV. Vous avez une semaine à partir d'aujourd'hui pour écrire minimum 5 lignes sur l'entrée de votre personnage dans ce lieu à la suite de ce message. Rappel : Les créatures dites innofensives comme les fées, les sirènes, les selkies, les anges verront leurs pouvoirs s'affaiblir. Certains préféreront s'isoler, se sentant vulnérables, tandis que d'autres préféreront prendre cette opportunité pour vivre comme des humains. Au contraire, les créatures dites nuisibles comme les vampires, les loup-garous, les démons, les esprits verront leurs pouvoirs se décupler. Certains également préféreront s'isoler de peur de blesser les autres, tandis que d'autres en profiteront pour régner sur Terre et faire des hommes leurs esclaves...
Douce ivresse...Ft. Cheshire Lehtonen & les masos du coinGwen se sentait comme un poisson dans l'eau. Elle avait effectué un bon nombre de réceptions mondaines dans son enfance et elle était à présent plus que rodée à cet exercice. Ce qui n'était apparemment pas le cas d'Olwenn. Elle s'était empressée d'aller lui chercher un verre, afin de le mettre à l'aise, mais prise dans le tumulte de discussions diverses et variées avec d'autres invités, elle en avait oublié sa mission. Elle se resservait un verre au buffet, lorsqu'une voix se fit entendre, à sa droite :
- J'aime beaucoup ce vin, et toi ?
Il s'agissait d'un des jeunes hommes présents à son arrivée dans la salle. Il se tenait nonchalamment accoudé à la table, une coupe de vin rouge à la main. Elle savait sa désinvolture feinte, c'était là le comportement d'un prédateur, prêt à se jeter sur sa proie. Elle lui adressa un sourire mutin avant de tremper ses lèvres dans sa boisson. A peine eut-elle posé ses lèvres qu'elle ressentit une migraine fulgurante se frayer un chemin à travers son crâne. Son sang se mit à battre à ses tempes avec ardeur, et rapidement, la sensation d'inconfort fut remplacée par celle grisante, de la puissance à l'état brut. C'était incroyablement... enivrant. La jeune femme se reprit devant le jeune blond qui l'observait toujours, termina son verre et finit par répondre d'une voix suave :
- Un peu âpre au premier abord, mais son onctuosité finit par laisser un goût agréable en bouche...
Toujours aussi déterminé, Sixte s'approchait de la jeune fille à l'étrange collier, quand soudain, un hurlement le fit stopper net. Le jeune blond se retourna, tétanisé. Un chien ? Ici ? Ou bien... Un loup ? Effectivement, il aperçut à une autre extrémité de la salle un chien bien trop gros pour en être un, au pelage sombre, qui découvrait ses crocs tout en hurlant. Alors qu'il observait les réactions paniquées des autres invités (en tout cas ceux qui avaient assez d'énergie pour réagir), des flashs lui revinrent soudain en tête : il se revoyait, seul sur son cheval, sur ce chemin escarpé de montagne… Il revit le loup surgir d'un buisson, et bondir au milieu du chemin, pour lui faire face. Devant le comportement passif, mi-admiratif, mi-effrayé du jeune homme, l'animal avait hurlé, d'un air de défi. Sixte se souvenait de tout. Le cheval qui avait alors soudainement rué avant de s'enfuir, le projetant quelques mètres plus bas. La peur, tout d'abord, puis la douleur, et enfin l'attente. Il se souvenait de tous les bruits de la nature, dans la nuit et sous la pluie, qui s'était alors décidée à tomber. Il se souvenait du regard plein de déception de son père la première fois qu'ils s'étaient revus après. Il se souvenait de son exclusion familiale, de son "exil" en Normandie. Il se souvenait des regards des gens dans la rue. Il se souvena...
Stop. Il fallait que cela cesse. Là. Maintenant. Tout de suite. TOUT DE SUITE !
Sixte rouvrit les yeux, et réalisa seulement à ce moment là qu'il les avait fermés. Les convives n'avaient presque pas bougé, mais au regard que lui lançaient ses proches voisins, il comprit que quelque chose n'allait pas. « J'ai hurlé ou quoi ? » se demanda-t-il. Il reprit sa respiration, ignorant les regards qui s'enfonçaient dans ses épaules comme autant de lames aiguisées dans son honneur, s'appuya au buffet et se redressa aussitôt quand il se rendit compte que son corps entier tremblait. La jeune fille au collier, elle, ne s'était toujours pas déplacée. D'ailleurs, elle en semblait totalement incapable. Maintenant qu'il était plus proche, le jeune homme discerner exactement d'où provenait l'étrange lueur bleue ; elle émanait d'une perle ronde, d'un bleu à la fois vif et profond, attaché par un simple collier au cou de la jeune fille asiatique.
Soudain, tout se passa très vite. Sixte entendit des cris, des pleurs, une chute, des bris de verre. Il sortit le plus discrètement possible sa baguette en bois d'érable, et prononça entre ses dents la formule : « Accio collier bleu ! »
Était-ce dû au brouhaha ambiant, à ses propres visions qui le tourmentaient, à l'influence de la Lune Bleue ou à une erreur d'articulation ? Il ne le sut pas, mais le sort échoua. Pour être exact, le sort souleva effectivement un collier et l'amena jusqu'à sa main, mais ça n'était pas le bon. Le collier bleu, lui, était bien à sa place.
Ignorant royalement la propriétaire du collier, il empocha ce dernier par réflexe et s'approcha en deux pas de la jeune asiatique. Elle avait l'air paniquée, et serrait contre elle l'objet de la convoitise du jeune homme. Plus il s'en approchait, et plus il ressentait le besoin de posséder ce collier. Il ne savait pour quelle raison, mais son instinct lui disait qu'en possession de ce collier, tout serait tellement plus simple pour lui...
Bien qu'elle paraisse faible et qu'un loup se tenait à peine à quelque mètres d'eux, Sixte fit comme si de rien n'était, et entama la conversation, un sourire aux lèvres : « Bonsoir, je m'appelle Sixte. Je tenais à vous dire que vous étiez ravissante, et que votre collier l'était tout autant... Pourrais-je l'observer de plus près ? Je suis... Il hésita un instant. Apprenti en bijouterie. »Le mensonge lui était venu tout naturellement, comme si c'était un texte qu'il avait appris par cœur. Seul un observateur attentif aurait remarqué que le jeune homme tapotait frénétiquement le bord de la table et que ses yeux, naturellement ambrés, étaient éclairés par une lueur de convoitise... Une lueur prédatrice.
HRP:
Yo ! Comme personne ne répondait, j'ai pris les devants (pour une fois xD) C'est un peu court et je m'en excuse, j'essaierai de reposter pour cette période de la soirée ! @Arya et @Louve Ailée j'espère que j'ai pas fait de fautes dans la description du collier et celle du loup, si c'est le cas dites le moi ! Pour ce qui est de Sixte, il a peut-être crié, peut-être pas.. A vous de voir si vous l'avez entendu ou non