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 Sur le sable de la demi-dune, la puce buvait [ Erine - Olwenn]

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Pesk
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Message Sujet: Sur le sable de la demi-dune, la puce buvait [ Erine - Olwenn]   Sur le sable de la demi-dune, la puce buvait [ Erine - Olwenn] EmptyMer 20 Sep - 17:43

۩
SUR LE SABLE DE LA DEMI-DUNE, la puce buvait
ft. Erine Nidawë
«Gast ! Putain de merde de goéland »

Comme tout début de soirée, Olwenn est un poète, un écrivain hors pair qui exprime, par la voix, la beauté de son vocabulaire. Cette phrase sortait toujours en fin de journée, comme un soulagement, un soupir plus bruyant. Faut dire qu'il venait encore de passer sa journée à ramasser les mégots sur le bord de l'océan, et que sans prévenir, voilà que le sac venait de se percer. En passant la porte de sa maison bancale, le dessous du réceptacle en plastique avait rencontré le haut de la poignée. Devant sa cuisine se distinguait maintenant un drôle de paillasson. Sachez en tous cas que le goéland est un oiseau, et que tout oiseau éjecte des fientes et non des merdes. Profitons de cette parenthèse biologique pour éviter de raconter, avec érotisme sans doute, l'instant de douche du breton. Il sort ce soir. Comme presque tous les soirs, il est vrai. Le voilà qui reprend le rasage où le blond l'avait laissé il y a une semaine déjà, puis qui changement rapidement d'élastique pour être plus présentable. Mais ces actions seront les seules puisque déjà, le voilà qui attrape sa veste usée, un jean classique et des chaussures simples qu'il n'avait pas prit le temps de laver lors de son excursion tardive de la veille.


Il est prêt. Ou en tous cas, il n'est pas moche des déchets qu'il a ramassé aujourd'hui. L'habitant de la seule maison de l'impasse traverse le couloir de l'entrée, s'appuie sur la poignée de la porte d'entrée tout aussi grincheuse que lui, jette un regard à un tableau accroché au mur et sort dans le vent de la côte. Bien sûr, le temps est froid mais Olwenn n'en a rien a faire. Il aime même la dureté de ce vent sournois qui s'engouffre entre les vêtements. Plus d'un quart de marche coule sur l'horloge avant son arrivée devant le bar du coin, son amante des jours de semaine. Il entre dans le bar comme chez lui et ignore les premiers clients de la pièce. Seul le comptoir a le droit à son attention. La barwoman est là. Le faux marin a un sourire en coin qui s'affiche, quelques secondes, le temps de retrouver un visage grognon. Il aime cette odeur de vieux bar et d'humains, des vrais. Puis, devenu un réflexe il s’assoit sur une chaise de bar au fond de la salle, et interpelle la demoiselle sans prendre la peine d'attendre qu'elle se retourne pour le reconnaître. Après tout, il est le seul à l'appeler ainsi :

« Hey, Demi-dune, donne moi une Guiness, s'il te plait »

Sa manière de parler est rude mais loin de lui l'idée d'être impoli. Il s'est éduqué lui même mais n'a pas oublié que le manque de respect pouvait être puni par les rudes mains d'un père. Le breton n'oserait pas chercher de problèmes sur sa manière d'aborder les angles de la vie et des relations humaines. Pour ce soir, comme chaque soir, le blond musclé se contentera de quelques phrase que monsieur tout le monde énonce et réduira ses interactions à quelques demande de verres alcoolisés.


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Message Sujet: Re: Sur le sable de la demi-dune, la puce buvait [ Erine - Olwenn]   Sur le sable de la demi-dune, la puce buvait [ Erine - Olwenn] EmptyJeu 21 Sep - 0:36



SUR LE SABLE DE LA DEMI-DUNE, LA PUCE BUVAIT

Erine Nidawë & Olwenn Menez
"Merci, passez une bonne soirée".

Erine tend le sac plastique lourd comme un âne mort, force un sourire, et soupire quand sa dernière cliente quitte le magasin. La sonnette a à peine le temps de retentir, avant même que la porte ne se ferme, que la jeune femme quitte son tablier et se rue dans l'arrière boutique pour s'adonner à ses dernières tâches. Le soleil est déjà couché, et elle, en retard d'une bonne demi-heure.

"Ne t'inquiète pas je m'occupe de ranger. Tu peux y aller", lui souffle sa supérieure.

Madame Greidy est vraiment une femme compréhensive. N'importe quel patron l'aurait obligée à rester plus longtemps pour finir ses missions, mais Madame Greidy sait qu'elle cumule deux jobs pour payer ses factures, et elle fait souvent preuve de gentillesse en aménageant ses horaires. Erine la salue d'un sourire franc et abandonne son poste. Elle n'a plus le temps : son heure supplémentaire lui coûterait probablement une remontrance au bar. Elle prend ses affaires, file par les cuisines, pique et engloutit au passage un poisson encore frais qu'elle avait délibéremment laissé sur le comptoir en guise de repas, et se hâte à traverser le dédale de rues qu'elle emprunte chaque jour. Tout en marchant, elle détache ses cheveux et rabat la mèche qui couvre le côté droit de son crâne à gauche, laissant alors cette partie à nue. Elle est obligée d'arborer une coiffure décente pour son travail de vendeuse en journée, mais Erine préfère nettement celle-ci. Et comme à chaque fois, les passants se mettent à la dévisager avec insistance, comme s'il était écrit sur son front "je suis un punk à chien ne m'approchez pas". La jeune femme aimerait n'en avoir rien à faire, mais lire la peur et le dégoût dans leurs yeux lui fait un peu de peine... et pitié à la fois. Elle n'aime pas tous ces gens qui jugent bêtement sur l'apparence.

Elle gagne assez vite le bar où elle est attendue, s'excuse brièvement auprès de son patron et s'empresse de revêtir sa tenue : un simple t-shirt noir avec la marque de l'enseigne et un jean foncé. Les premiers clients sont déjà là et la vaisselle s'entasse alors que son collègue lui râle dessus à mi-voix. Erine fait mine de ne pas entendre - plutôt, elle résiste à la tentation de se fondre en excuses et de perdre encore plus de temps - et se met au travail. Elle alterne le service et le ménage du comptoir tout en supportant avec une fausse bonne humeur les remarques grasses de quelques hommes à l'odeur douteuse.
Erine s'acharne à faire disparaitre une tâche sur un des verres quand une voix masculine qu'elle connait bien retentit.
Ca y est, il est arrivé.
La barmaid sourit à son surnom "demi-dune" et commence à préparer sa commande avant même qu'il ne finisse sa phrase. Elle pose sa boisson sur le comptoir - toujours à la même place -, un verre de guiness bien rempli. Malgré la fatigue, ses traits se dérident et un sentiment de bien-être l'envahit. Sans vraiment pouvoir l'expliquer, elle aime la présence de ce client, sans doute le plus fidèle du bar et se sent apaisée quand il se trouve à ses côtés. Comme chaque soir, Erine cherche le courage de lui demander son nom. Mais comme chaque soir, ils ne discuteront pas encore et se contenteront de quelques regards...
Il est minuit passé quand son collègue part.
"Tu es arrivée à la bourre et moi j'ai fait des heures sup', tu t'occupes de la fermeture ce soir." lui a-t-il balancé à la figure en partant aussitôt. Erine s'est alors contentée d'un soupir : elle n'a pas le choix après tout. Elle s'occuperait de la fermeture seule.
Le temps passe. Une heure, deux heures, puis trois... La salle se vide. Il ne reste plus que quelques poivrots éparpillés à droite à gauche ainsi que l'homme dans le coin du comptoir. La barmaid s'apprête à ranger les derniers verres et bouteilles quand un client complètement ivre quitte sa table pour venir s'installer en face d'elle. Ses paupières sont tombantes de fatigue, sa chemise débraillée, ses cheveux gras et son haleine putride... Erine retient sa grimace de dégoût et reste professionnelle. De toute façon, il est l'heure de fermer...

"Encor' un aut'" crie-t-il à moitié endormi.
"Monsieur, nous allons fermer. Je dois vous demander de partir."

Il hurle et frappe son verre contre le bois, le brisant dans sa main. Le sang coule encore ses doigts, mais ça ne semble pas le déranger.
"UN AUT' J'AI DIT"

Erine écarquille les yeux et tente de garder son calme. Elle est épuisée et n'a clairement pas envie de s'occuper d'un cas pareil à cette heure-ci. Tout ce qu'elle voudrait là, c'est se plonger sous la couette et rejoindre les bras de morphée. Elle force un dernier sourire - l'envie n'y est pas, oh non - et répète machinalement sa phrase.

"Monsieur, nous allons..."

Elle n'a le temps de la terminer qu'il tire un couteau de sa poche dans un geste désordonné et se rue dangereusement sur elle.

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Message Sujet: Re: Sur le sable de la demi-dune, la puce buvait [ Erine - Olwenn]   Sur le sable de la demi-dune, la puce buvait [ Erine - Olwenn] EmptyDim 1 Oct - 18:24

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SUR LE SABLE DE LA DEMI-DUNE, la puce buvait
ft. Erine Nidawë
Le métier de barman n'est certainement pas facile. Des horaires tardives, des clients mécontents, un entourage trop souvent ivre. L'exemple parfait pourrait être ce soir, et Erina en faisait les frais. Un client ivre, mécontent de ne pas avoir de nouvelles boissons, et sans doute en détresse, venait de transformer sa tristesse en haine. Le breton continuait de fixer le bar d'un regard vide, son verre à la main. Un peu de bière restait au fond. Olwenn lâche un soupire. Il connait très bien la suite du programme et n'avait pas besoin de se tourner pour voir. L'homme frissonnait sans doute de colère au fur et à mesure que la barman lui refusait sa boisson. Dans la voix de la jeune femme, un faux sourire chantait. Pupuce eu un rictus. Même si elle est éphémère et non raisonnable, Olwenn eu une once de fierté d'être un des derniers clients corrects, même sonné par la boisson. La récompense des fermeture des bars. Mais il y avait également la proximité avec les salariés. Quoi qu'on en dise, l'éboueur des plages avait fini par réellement apprécier la compagnie de la jeune femme. Une impression de ne pas être jugé, d'être accepté sans avoir besoin d'expliquer ceci et cela. Leurs vies ne sont pas croisées, aucun ne connait ma vie de l'autre et pourtant. La blonde est sans doute plus un support qu'elle ne l'imagine. Mais qu'est-ce qu'il était lui ? Pour l'instant, rien en tous cas. Celui qui permet à celle qui ferme, de retarder le moment où elle rentrera chez elle. Il s'en moque. Il l'a pour elle, elle et son temps.

Seulement voilà, ce temps précieux allait être bafoué. Le client furieux venait de briser son verre. Cette fois, l'homme aux cheveux longs a retourné vivement son visage vers la scène, les sourcils froncés. Il savait comment cela commençait. Fixant l'Homme du regard, aussi noir que le charbon, le breton finissait par avoir des flashs. L'alcool sans doutes. Les souvenirs, c'est certains. Tant dis que le colérique amenait ses mains vers une poche de ses vêtements, cherchant désespérément un moyen d'avoir son verre d'une autre méthode, Olwenn s'était relevé de son siège de bar et arrivait au niveau du client. Et il n'allait tout sauf regretté de s'être bougé. L'homme s’apprêtait à attaquer la jeune femme, armé dorénavant d'une arme blanche. Son couteau filait dans l'air, légèrement tremblant, à hauteur du buste de la jeune femme. Le client dominait la blonde d'une bonne tête, le coup pourrait être dangereux. Il fallait intervenir.

Sans avoir la prétention de devenir un super héros, le blond avait pourtant surgit comme Thor, avec un marteau absent. Éternel blasé, et un bien mauvais chercheur d'ennuis, l'éboueur se contenta de s'interposer. Le temps manquait pour faire plus. Le couteau vint se planter dans sa vieille veste, style Indiana Jones au chômage. Doucement le blanc cassé du tissu se rougit. Fallait-il ajouter que le client violent était pas des plus moches ? Sa veste était saillante, sans doute une question de textiles imbriqués. Mais les amours d'habits étaient bien loin des soucis des habitants du bar. Olwenn franco les sourcils, furieux que l'inconnu perturbe son quotidien, plus que pour la douleur de son bras. Il empoigna le bras du client qui lâcha le couteau. Un classique des films américains.

« Qu'est-ce que tu fiches crevard ?! » siffla notre héros de séries télévisées.

- Ca t'concerne ? Non, alors casse-toi.

« T'es vraiment débile. T'as que ça à foutre de menacer quelqu'un ? »

- Pourquoi, t'as flashé sur ses boobs, le lover ?

Un soupir s'enfuit des lèvres d'Olwenn tendit qu'il abandonna de discuter avec l'homme ivre. Déjà qu'il n'était pas bavard, le breton n'allait pas s'acharner à parler autant avec le criminel aussi chanceux soit ce dernier.

Ce soir, le faux marin pouvait remercier ses activités sportives et sa musculature naturelle. Sa force lui permit de faire facilement sortir la source de ses ennuis. Il se retourna vers la demoiselle et le regarda un instant sans rien dire.

« Fais gaffe. »

Il haussa des épaules et s’apprête à retourner à sa place. Après tout, il s'en moque que ce soit la fermeture. Qui sait, elle pourrait lui laisser du répit. Il se contente de poser une main sur l'épaule de la blonde. Une main qui, malgré la froideur et l'apparente manque d'inquiétude du breton, se voulait réconfortante et rassurante. Le breton changea d'avis et continua sa route pour s’incruster dans l'endroit réservé aux employés. Il attrapa quelques bouteilles de son bras rouge, posa sans douceur de verres et commença à les remplir d'alcool léger.

« Viens boire un coup. »


Sans demander, il avait prit les boissons de l'établissement. Un moyen pour lui de consoler ? Le mauvais bougre avait bien besoin d'un verre de plus. Une sorte de consciencus invisible.
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Message Sujet: Re: Sur le sable de la demi-dune, la puce buvait [ Erine - Olwenn]   Sur le sable de la demi-dune, la puce buvait [ Erine - Olwenn] EmptyDim 1 Oct - 21:42



SUR LE SABLE DE LA DEMI-DUNE, LA PUCE BUVAIT

Erine Nidawë & Olwenn Menez
Tout s'était passé en moins d'une seconde. Erine était restée figée, les yeux écarquillés en fixant le client ivre, ne sachant pas quoi faire. Il faut dire aussi, la fatigue n'avait pas aidé. Elle avait songé un instant à riposter, lui arracher le couteau des mains, mais elle aurait alors pris le risque de se faire planter dans cette chorégraphie improvisée. Son coeur allait exploser. Le souffle coupé et ses mots étranglés dans sa gorge, elle ne pouvait quitter l'arme du regard.  
Puis la scène se déroula sans qu'elle ne puisse agir, abasourdie. Elle aurait pu se baisser et se mettre à l'abris sous le comptoir, ou au moins reculer contre le mur, mais non, elle était restée à portée. Le client qu'elle appréciait tant venait de s'interposer, et probablement de lui sauver la vie. Et quand bien même elle ne serait pas morte, il venait de lui éviter là une blessure conséquente. La lame lui aurait déchiré la poitrine ou la gorge, autrement.

Un frisson électrisa tout son corps lorsqu'il posa sa main sur son épaule, comme si elle revenait enfin à la vie. Puis le bruit des verres et des bouteilles tapés sur le comptoir résonnèrent. Ses sens revinrent au galop.

Toujours silencieuse, Erine balaie la salle du regard. Cela suffit manifestement à faire comprendre aux derniers client attablés qu'ils ne sont plus les bienvenus. Elle n'avait eu aucun mal à saisir leur attention : ils la fixaient, tout comme ils avaient probablement observé la scène sans daigner bouger le petit doigt. Une fois seule avec son sauveur, toute la pression retombe d'un coup et un long soupir s'échappe d'entre ses lèvres. Elle lève les yeux pour le remercier quand elle prend conscience de son bras, le tissu rougi par le sang.

- Ton bras ! s'alarme-t-elle.

Le tutoiement lui était venu naturellement. Mais le client ne paraissait pas se soucier plus que ça de sa blessure. Erine baisse les yeux, culpabilisant presque de sa non-action. Quelque part, c'était de sa faute s'il se retrouvait blessé. Elle préfère ne pas se montrer insistante, gênée, et prend un verre à son tour. En temps normal, laisser un client passer le comptoir et s'autoriser un verre lui aurait valu un avertissement. Mais son équipe l'avait lâchée pour ce soir. Et puis merde, elle n'était plus en service, et elle en avait bien besoin ! Elle le descend d'une traite sans se poser de questions et s'en ressert un aussitôt. Cette fois en revanche, elle prend le temps de le siroter... peut-être même de l'apprécier un peu. Il doit être trois heures du matin passé, son service est terminé et elle est en compagnie du dernier homme du bar. Pourtant elle n'a pas peur, au contraire. Elle se sent rassurée et n'éprouve plus autant l'envie de rentrer chez elle.
Erine prend une lampée puis marmonne quelques mots dans sa barbe en expirant longuement.

- Peut-être que je devrais lâcher ce job...

Elle ne lui laisse pas le temps de réagir qu'elle enchaine, cette fois d'une voix plus claire et en se tournant vers lui :

- Merci. Est-ce que je peux mettre un prénom sur ton visage ?

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Message Sujet: Re: Sur le sable de la demi-dune, la puce buvait [ Erine - Olwenn]   Sur le sable de la demi-dune, la puce buvait [ Erine - Olwenn] EmptyMer 25 Oct - 21:28

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SUR LE SABLE DE LA DEMI-DUNE, la puce buvait
ft. Erine Nidawë
Enfin seuls. Rien de louche en cela, simplement une envie de paix, de proximité. Olwenn n’avait jamais cherché la confiance, l’amour ou les longs échanges humains. Mais comme tout bipède, il se plaisait à provoquer certains instants précieux. Ceux dont il pouvait avoir les rennes sans pour autant tout maîtriser, laisser la surprise à l’autre. Il se plaisait dans ce silence où ceux qui n’ont aucun lien avec lui. Maintenant ils pouvaient respirer l’odeur du bois de la salle, humer l’odeur des alcools parfumés et apprécier les couleurs des meubles choisis.

▬ Peut être que je devrais lâcher ce job…

Il n’eut pas vraiment eu l’occasion de répondre. Que pouvait-il vraiment dire ? Lui répondre qu’elle n’avait pas intérêt à faire cela sinon il perdrait toute raison de venir boire dans un café perdu et finirait par faire le vieux poivrot dans son taudis au bord de la plage ? Lui dire que si elle partait, il aurait à supporter son collègue, ce qu’il espérait éviter à chaque fois qu’il poussait la porte de l’établissement ? Le breton remercia la demi-dune de lui épargner un instant de gêne intense.

▬ Merci. Est-ce que je peux mettre un prénom sur ton visage ?

Le blond sourit, levant légèrement ses yeux clairs et élargissant les traits de son visage. Il n’eut pas eu l’occasion de tourner sa langue dans sa bouche avant de parler, que déjà son prénom était sortit :

« Olwenn… Olwenn Menez. »

Réponse courte, vide d’accessoires enjoliveurs. Digne d’un ours marin aux longs cheveux. Pas besoin de fioritures. Pas besoin de politesse non plus quand il s’agit de tourner autour des approches classiques. L’éboueur des plages connaissait le prénom de la demoiselle et n’allait pas le cacher :

« Et vous êtes Erine, n’est-ce pas ?  »annonce t-il sans réellement en attendre une réponse, un sourire amusé aux coins des lèvres.

La puce de mer n’avait rien à envier aux espions de son temps. Il avait simplement entendu le prénom se perdre dans la cuisine du bar, pendant qu’il allait se vider, en toute poésie.
Un douleur lança dans le bras alors, pour se soulager un peu, le faux marin se décida à retirer son gilet. Se sentant bien dans cette ambiance et assez proche de la demoiselle pour le faire, il voulu faire l’adolescent. Comme si une radio invisible avait commencé à chanter, le nouveau barman commença à se trémousser. Il se tourne, retire son gilet doucement et continue de se tortiller aussi sexy qu’il pouvait le faire, lui, le marin musclé.

« Peut-être auriez-vous un peu d’alcool ? » questionne t-il en riant devant le comique de la situation.

Il se sert un nouveau verre avant d’y faire valser le liquide, retenant une grimace de douleur. Finalement, la blessure commençait à se faire sentir. L'éboueur des plages n'étaient pas ce sorcier super-héros qu'il espérait voir dans le miroir. Il n'était pas ce Thor qu'on lui attribuait à cause de ses muscles saillants. Olwenn allait devoir penser à apprendre des sorts. Vulnera Sanentur résonna dans le creux de ses oreilles. Le blond dû se pincer les lèvres pour éviter le pire : révélation d'un sorcier, perdu au comptoir. Les magiciens en perdraient leur réputation. Evitons les problèmes avec ceux qui maîtrisent plus que l'art du camouflage dans le sable...

Le tout était de rapidement trouver une autre tirade à énoncer : « Ne vous arrêtez pas aux saouls. Ce sont simplement des âmes perdues. »

Il était trois heures. Le milieu de la nuit, l’heure du crime était passé. Tout était possible. On pouvait changer de peau, changer d’homme, changer de vie. Le breton était toujours plus sociable et humain autour de ces heures là. C’était le moment pour vivre.

« Vous n’avez pas trop peur de rester avec un homme, seule, au cœur de la nuit ?  » demande t-il avec un sourire sarcastique.

Au fil de la discussion, le breton se sert à nouveau un verre mais cette fois, viens s’asseoir aux côtés de la demoiselle, sur une de ces chaise de bar bancale. Il y en a toujours une dans un bar. D’habitude les clients râlent, ils demandent et insistent auprès du patron pour bloquer la chaise d’un bout de carton ou changer au plus vite les meubles. Il trinque avec le vers de  la demoiselle et finit par lui demander si l’équipe n’est pas trop dure avec elle. Ce qu’il avait entendu n’avait l’air que d’un effet de relâchement des priorités sur les épaules de la barwoman.

« Nous avons dépassé l’heure de fermeture. Peut-être souhaiteriez-vous faire un tour ? propose t-il sans une once de drague, mais reconnait intérieurement qu’on pourrait tout à fait le prendre comme tel.

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Message Sujet: Re: Sur le sable de la demi-dune, la puce buvait [ Erine - Olwenn]   Sur le sable de la demi-dune, la puce buvait [ Erine - Olwenn] EmptyMar 7 Nov - 22:37



SUR LE SABLE DE LA DEMI-DUNE, LA PUCE BUVAIT

Erine Nidawë & Olwenn Menez

Connaitre son prénom ne changerait sas doute rien à leur relation, mais pouvoir enfin en attribuer un à son visage était chose réconfortante.

« Olwenn… Olwenn Menez. »

Sa réponse avait été courte mais satisfaisante.

« Et vous êtes Erine, n’est-ce pas ?  »

Elle relève les sourcils une seconde, surprise d'entendre son prénom, puis se reprend. Evidemment il avait déjà du l'entendre sur ses heures de boulot, de la bouche de ses collègues ou bien de certains clients habitués ou un peu trop entreprenants. Son nom n'est un secret pour personne dans ce bar.

- C'est exact, confirme-t-elle à mi-voix.

Le silence emplit à nouveau la pièce. Erine prend une nouvelle lampée de sa boisson tout en observant du coin de l'oeil Olwenn. Elle remarque les traits de son visage se durcir, mais avant d'avoir le temps de faire part de son inquiétude, il commence à se dandiner sur sa chaise pour enlever sa veste. Si elle le regardait plutôt discrètement tantôt, elle le fixait maintenant sans aucune gêne et camouflait avec peine son gloussement. Elle ne se moquait pas, au contraire, même. Elle était terriblement fatiguée et la situation improbable la faisait simplement rire. Il était bon de rire parfois, Erine en avait presque oublié l'effet que ça faisait. Ce n'est pas comme si elle avait souvent la possibilité d'en prendre le temps.

« Peut-être auriez-vous un peu d’alcool ? »
- Ca oui alors, répond-elle en affichant un grand sourire, à moitié caché par sa main posée contre son visage, le coude appuyé sur le comptoir.

A peine a-t-il le temps de reposer la bouteille qu'elle l'attrape à son tour pour se servir un nouveau verre... qu'elle vide presque d'une traite. Puis elle s'en sert encore un.

« Ne vous arrêtez pas aux saouls. Ce sont simplement des âmes perdues. »

Erine sourit à nouveau mais ne répond rien cette-fois. Elle prend une grande inspiration silencieuse et expire sans un bruit aussi. Elle se sent complètement détendue et sereine à présent.

« Vous n’avez pas trop peur de rester avec un homme, seule, au cœur de la nuit ?  »

La jeune femme tire un nouveau sourire, ou plutôt, pince ses lèvres d'un côté seulement. Peut-être que cela s'apparentait plus à une grimace qu'autre chose... D'ordinaire, elle faisait attention à son entourage. Attention à ne pas dévoiler la peau de phoque qu'elle gardait toujours avec elle, attention à ne pas se montrer trop rude avec son entourage - ses métiers dictaient sa conduite de A à Z -, attention à son apparence... Et tout simplement en tant que femme, Erine avait pris l'habitude de faire attention aux hommes. Elle n'en avait que trop bien fait l'expérience un peu plus tôt dans la soirée déjà, la preuve qu'il fallait, de toute façon, faire attention... Mais ce soir, au beau milieu de la nuit pour être exact, la présence d'Olween ne la dérangeait pas.

- Je devrais ? se contente-t-elle de répondre en arborant son même sourire sarcastique.

Malgré son sentiment de bien être, Erine ne peut empêcher son coeur s'emballer quand elle le voit s'approcher d'elle. Non pas qu'elle avait peur, simplement... elle n'était plus habituée à se trouver aussi près des autres, et qui plus est d'un homme.
Ils trinquent ensemble, et elle finit d'une traite sa boisson. L'alcool montant et la fatigue aidant, elle se sent vaciller une demi seconde sur son siège et pousse maladroitement son verre du bout des doigts. Elle en avait assez abusé pour ce soir.
Sa vague de stress se dissipe quand il aborde le sujet du travail. Elle l'avait écouté d'une oreille distraite pour le coup, mais quelques mots clés lui avaient permis de saisir sa question. Elle commence par se laisser à un long soupir. Est-ce qu'elle avait vraiment le droit de se plaindre ? Est-ce que l'équipe était trop dure avec elle, ou bien était-ce elle qui amplifiait trop les choses ? C'est vrai que ses collègues ne sont pas toujours sympas avec elle. Elle est jeune, à ses débuts elle était plutôt maladroite, et malgré l'air rebel qu'elle se donne, plutôt timide. Enfin, elle savait l'ouvrir quand elle était en désaccord avec quelqu'un ou qu'on lui marchait trop sur les pieds. Mais Erine avait vite du prendre conscience de la nécessité de cet emploi, et elle ne pouvait définitivement pas se permettre de le perdre. Peut-être devait-elle le reconnaître, elle s'était un peu effacée avec les années...
Erine hausse les épaules, cherchant ses mots. Elle n'a pas envie de dévaloriser son équipe, elle n'a pas envie de mentir pour autant.

- Disons... qu'il y a des hauts et des bas. Peut-être suis-je sur une pente, en ce moment.

Un nouveau silence se dresse entre eux deux, silence rapidement brisé par le client.

« Nous avons dépassé l’heure de fermeture. Peut-être souhaiteriez-vous faire un tour ?  »

Erine lève les sourcils, surprise par sa proposition. Elle ne savait pas très bien s'il la draguait ou non, tout comme elle ne savait même pas, vu son état de fatigue, ce qu'elle ferait s'il s'agissait vraiment d'une tentative. Elle choisit d'accepter de le suivre, espérant que sa réponse positive ne crée pas de malentendu entre eux.
Plusieurs secondes s'étaient écoulées depuis sa question déjà.

- C'est une excellente idée ! déclare-t-elle soudain.

Tout en parlant, elle avait frappé le comptoir du plat de sa main, comme pour se réveiller. Elle saute hors de son tabouret, s'affaire à quelques derniers rangements, et balaie la salle des yeux.

- Ca ira très bien comme ça, murmure-t-elle pour se convaincre de sa décision.

Elle sait qu'elle n'a pas tout fait dans les règles, comme elle le fait d'habitude, et que son patron risque de le remarquer le lendemain. Mais après tout, il n'avait qu'à pas la laisser seule pour une fermeture. Normalement, il fallait être au moins deux pour ça.

- J'ai besoin d'air, avoue-t-elle. Est-ce que marcher le long de la plage te conviendrait ?

Erine sait qu'en proposant cet endroit il lui serait difficile de refréner son envie de se métamorphoser. Mais elle crevait d'envie de voir la mer, de s'en approcher et de fouler l'eau, même. C'était tout simplement vital pour elle.



HRP:





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Message Sujet: Re: Sur le sable de la demi-dune, la puce buvait [ Erine - Olwenn]   Sur le sable de la demi-dune, la puce buvait [ Erine - Olwenn] EmptyVen 17 Nov - 11:23

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SUR LE SABLE DE LA DEMI-DUNE, la puce buvait
ft. Erine Nidawë
Olwenn s’amusait à la taquiner, et n’était apparemment pas le seul. La serveuse entrait dans le jeu. Elle souriait de son adorable sourire taquin et de son sourire sarcastique. Le breton était ravi de voir qu’elle n’était pas gêné en sa compagnie, ce qui se montrait d’ordinaire. Mais la demi-dune est hésitante. Si elle se sentait bien ici était une question déplacée, mais devenue tellement habituelle comme lancement d’une conversation. Le breton était aussi hésitant, dans sa manière de parler. L’anti-social n’avait pas réellement de marques pour se sentir aisée au cœur des rencontres inter-bipèdes. A la vue de son corps et son expression tendus, il aurait préféré s’enterrer sous terre. Heureusement, elle finit par accepter sa proposition de sortir de ce bâtiment, source de tension.

- J'ai besoin d'air, avoue-t-elle. Est-ce que marcher le long de la plage te conviendrait ?

Mince. La plage était risquée. Et s’il se transformait en puce de mer, de quoi aurait-il l’air ? Déjà que le breton –comment ça tout breton ?- avait une réputation de poivrot. Mais une puce de mer. Y’a rien de moins glamour ou animal dragueur pour charmer une fille. C’est vrai quoi, pourquoi pas plutôt un chat pour venir ronronner contre elle et laisser échapper un « kyaa » du bout de ses lèvres ? Ou encore un loup pour l’emmener dans la forêt comme dans La Princesse Mononoke ? Seulement, il en était réduit à une petite bête du littoral. Mais le blond savait qu’il n’avait pas le droit de se plaindre. Etre puce lui avait sauvé la vie. Alors tant pis, elle aura simplement le droit de se moquer de lui et de partir en courant si la transformation a malencontreusement lieu.

« Bien sûr, je suis un amoureux de la mer. »

Sinon plus. La mer est sa mère. Le sable est son père. C’est une histoire de famille. Amour, sinon loyauté. Mais surtout sécurité. A côté de l’eau, l’homme musclé n’a plus à chercher comment s’intégrer. Il n’aura plus besoin de bomber le torse pour prouver être un homme. L’air calme de la mer l’apaiserait, nourrirai son cœur et permettrait au jeune homme de tranquilliser son esprit. C’est sans une once d’hésitation qu’Olwenn accepte la demande de la demoiselle. Mais avant, un fort picotement commençait à devenir gênant :

« Je vais me soigner un peu dans un endroit privé et j’arrive. » se contenta t-il de dire avant de filer aux toilettes du bar.

Fallait pas abuser d’un rôle d’un super-héros, le blond avait beau avoir des muscles, son nom n’était pas Chuck Norris. Il devait bien avouer qu’il pouvait être douillet et sensible. Pour cette raison pourtant, personne ne lui en voudra. Un bras rouge aurait précipité n’importe qui à l’hôpital ou aurait fait s’évanouir un phobique, mais un bon bandage improvisé suffira. Tant que ce n’est pas une blessure au plomb. L’éboueur était plus proche de … que de James Bond. Alors, plus consciencieux qu’il en donne l’impression, le blond tire de nombreux morceaux de tissu, verse de l’alcool et presse contre la blessure sans oublier de grimacer et se tordre de douleur. Foutu bourré de merde jure t-il intérieurement. Il remet sa veste et se sent mieux, plus propre, si ce n'est plus manchot.

Quand il revient, elle a bu un verre de plus et semble être prête à prendre la route. Le réparé se dirige donc vers la porte et reste sur le côté pour la laisser passer avant lui. S’il en était resté là, cela aurait été parfait. Mais voilà que l’humour de la situation revient au galop et l’acteur réalise une courbette avec un sourire au coin des lèvres.

« Je vous laisserai fermer malgré tout… » dit-il avant de l’attendre un peu plus loin sur la place devant le café bar. Du bout supérieur de sa basket, le voilà qui patiente en frottant un caillou contre le sol. Une fois qu’elle arrive à sa hauteur, le crooneur se transforme en gentil macho et lui emboite le pas pour l’amener vers la plage. Comme un guide touristique il se lance :

« J’ai peut être un petit coin qui vous fera oublier ce client. »

A chaque fois qu’il était vraiment énervé, il avait cette petite crique discrète. Quand l’enfant venait là, il se sentait être le roi du monde ou bien un voleur que personne n’arrivait à attraper. Il allait partager cet endroit. Pas parce qu’il a pitié. Pas parce qu’il est amoureux. Mais parce que son bras est douloureux, qu’il est énervé… mais surtout parce qu’il a bu, soyons honnête. Comme un enfant, il voulait un lieu intime, réconfortant. Alors tant pis, une de ses cachettes sera utilisée à deux. Maintenant que le fuyard avant grandi, il avait du se résoudre à partager la plage aux curieux. Olwenn ne prend pas la peine de vérifier qu’elle le suit et accélère légèrement le pas. Il était pressé. Il avait hâte. Il avait envie de retrouver cette cachette qui lui avait valu de longues heures de rêverie. Tous deux ne discutent que sur le courant de quelques phrases, quelques remarques discrètement et apostrophes fuyantes. On pourrait facilement croire qu'ils fuient les ennuis, le bar, leur alcool, leur soirée à eux...

Avant d’arriver à la plage, les jeunes gens bifurquent dans une petite rue étroite, semblant déboucher sur une impasse. Ils descendent la rue quand le grand garnement se baisse pour s’engouffrer dans un chemin piéton dénué de présentation et signalisation. Les ronces ont envahies les lieux et semblent essayer de leur barrer la route. Mais le breton continue, sûr d’arriver à la sortie. Celle-ci se présente en laissant une ouverture comme échappatoire. La lune rassure les deux aventuriers de la nuit avant de les éblouir comme un test avant d’entrer. Mot de passe ? Crique. Un petite plage laisse son sable accueillir les pieds lourds des deux héros et les protège de ses parois de pierres érodées par le vent. Elle semble n’avoir aucun accès à la plage, pourtant une grotte permet aux fées de regagner l’étendue touristique d’à côté. Mais ici, tout est tranquille, toute l’année. C’est la chambre du blond. Ce dernier sourit et ne perd pas de temps aux présentations, préférant laisser à la demoiselle le temps d’apprécier la découverte, si tant est qu’elle ne connaisse pas déjà le lieu, et se hate de retirer chaussures et chaussettes qu’il ne prend pas la peine de ranger. Elles tombent lourdement sur le sale qui s’empresse de les recouvrir de sable sous l’effet du vent. Le breton s’en moque et s’approche de l’eau. Il se dresse sur ses orteils et tire les bras vers le ciel comme s’il pouvait le toucher. Un sourire, un vrai, tire son visage et invite ses yeux à se fermer pour profiter de l’instant.

Oui, il est bien. Oui.


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